Le métier de graphiste est l’un des plus sollicités à notre époque, car il est intrinsèquement lié au marketing de produits, notamment. Pourtant, les entreprises rechignent encore à investir dans un personnel qualifié et préfèrent déléguer cela à des freelances et indépendants.
Graphiste, un métier varié
Le métier de graphiste est très varié. Il n’y a jamais deux jours identiques. Même si, sur le fond, sa mission s’attache principalement à créer des supports visuels. Mais cette tâche révèle une simplification extrême du métier qui est bien plus complexe.
Tour à tour, le graphiste se glisse dans la peau de directeur artistique, d’illustrateur, de marketeur. Il n’y a donc que peu de repos pour lui s’il veut arriver à un résultat satisfaisant, pour lui-même et pour son client.
De client, il en est justement question lorsque le graphiste est indépendant. Il est rare que le graphiste ne travaille que pour un seul client, et donc dans un seul domaine ; Il faut pouvoir maîtriser simultanément les codes de différents clients pour répondre à leurs attentes. Mais il faut avant tout être attentif aux besoins du client pour ne pas passer à côté des objectifs.
Quelles sont les compétences du graphiste ?
Le graphiste doit posséder quelques compétences techniques pour pouvoir vivre de son métier, et cela implique énormément d’informatique également.
Un graphiste est avant tout un artiste, une personne soucieuse de l’esthétisme, pour laquelle il y a tout de même certains codes à respecter. Il faut pouvoir harmoniser les couleurs, le design graphique et les formes pour que l’ensemble se marie joliment et parle à une majorité de personnes. Car, in fine, l’objectif est de toucher un maximum de personne avec un minimum de support. C’est une compétence qui peut s’acquérir, mais il y a tout de même une grande part de sensibilité innée. Cela n’est pas donné à tout le monde.
Il ne faut pas croire non plus que le client arrive forcément avec une idée géniale. Bien souvent, cette laborieuse tâche est laissée au graphiste. Il doit alors faire preuve de créativité, d’inventivité pour proposer un produit qui plaise au client et qui soit dans l’air du temps.
De nos jours, cela doit s’allier à des compétences informatiques relativement solides. Le papier est de moins en moins sollicité, même si les ébauches se font encore sur des feuilles. Une fois que l’on passe en production, c’est l’ordinateur qui prend le relai avec sa panoplie de logiciels. Il en existe tant et plus. Les plus connus sont Photoshop ou encore Sketchup.
Enfin, il faut avoir une affinité avec les chiffres. Car, qui désire vivre de son métier doit pouvoir évaluer la valeur de son travail. En travaillant sur devis, le graphiste a dû réfléchir au temps qu’il consacrerait au projet et aux coûts qui y sont liés. Même si cela s’acquiert au fil du temps, de mauvaises estimations impactent la rentabilité du freelance et donc sa capacité à pouvoir vivre décemment de son travail !
Comment devenir graphiste ?
Le métier de graphiste n’est pas un métier protégé. Autrement dit, n’importe qui peut s’improviser auto-entrepreneur en graphisme. Les démarches n’étant pas fastidieuses, on peut facilement accéder à la profession.
Ceci étant, un bon graphiste est un graphiste avec de l’expérience et des connaissances, celui qui ne travaille pas à la petite semaine et qui attache une réelle importance au résultat fourni. C’est pourquoi, les graphistes ont généralement suivi une formation de graphisme avant de se lancer comme auto-entrepreneur.
Il existe des formations dans des écoles ainsi que des formations en ligne. Chacun est libre de choisir sa voie. Cependant, ce n’est qu’en suivant les meilleures formations en ligne pour devenir graphiste qu’on peut espérer se former une clientèle de base. Ces formations sont bien souvent taillées pour fournir un maximum de compétences techniques en un temps réduit pour rendre les gens autonomes le plus rapidement possible.
Parmi les cursus qui forment à devenir graphiste, on peut citer le BTS Design graphique, le DSAA Art et technique de la communication, plusieurs DNA (Art, Communication, Design), des écoles de création visuelles (les beaux-Arts, Gobelins, entre autres), etc.
Quelles démarches pour être graphiste auto-entrepreneur ?
Devenir auto-entrepreneur n’a rien de compliqué. La création de ce statut n’implique pas de démarche excessivement longue ou de coût important. Et pour cause, il s’agit d’un statut entrepreneurial qui se veut à la portée de tous.
Ainsi, pour devenir graphiste auto-entrepreneur, il faut remplir une déclaration en ligne auprès de l’URSSAF. Une fois cette demande validée, le candidat auto-entrepreneur reçoit un numéro de SIRET qui lui permettra de créer des devis et factures. SI cette activité prend de l’ampleur, il faudra penser à créer un compte en banque pour l’auto-entreprise. (Si le chiffre d’affaires dépasse les 10.000 euros par an pendant deux années consécutives).
Toutefois, il est compréhensible que ces démarches puissent refroidir certains candidats. D’autant plus qu’il existe toujours une certaine appréhension lorsqu’il s’agit d’interagir avec certains organismes.
De fait, il existe des services clé en main qui s’occupe de la création d’entreprise. Par exemple, Hello My Business est un service aidant les personnes à devenir freelance en créant leur micro-entreprise.
Par la suite, l’auto-entrepreneur devra faire vivre sa structure et se conformer à certaines exigences : tenir un livre de comptes, déclarer son chiffre d’affaires, payer ses cotisations sociales, etc.
Testeur de formation dans le bien-être (ancien masseur), j’ai aussi été graphiste dans mes vieilles années. Pour le côté vétérinaire ? Je le découvre cette année!